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L’anecdote de Duboux

L’accident du Tour de Romandie 1989

Le Tour de Romandie a toujours été pour moi l’un des moments forts de la saison. J’y suis présent depuis 1973 sans interruption et j’y ai vécu des aventures inoubliables. Comme en 1989, lorsqu’un accident de voiture a failli me laisser sur le bord de la route.

C’était à Borex, non loin de Nyon, alors qu’avec mon pilote on revenait sur la course après un bref passage à mon domicile. Il tombait une petite pluie fine et la chaussée était glissante. A la sortie du village, Jean-Claude avait été surpris par un carrefour mal signalé et surtout masqué par l’abondant feuillage d’un verger voisin !

Un coup de frein brutal, les roues qui bloquent et la Citroën qui bondit par-dessus le terre-plain alors qu’arrive en face un bus scolaire. Un choc terrible. Je heurte le tableau de bord de la poitrine et ma tête percute le pare-brise. Crâne ouvert, deux côtes fêlées, le genou meurtri ainsi qu’une vilaine entorse à une cheville, sans compter les contusions multiples. Mais c’est pire pour mon pote qui est coincé sous le volant, le genou « explosé » et la jambe gauche en piteux état.

Il faudra l’arrivée des secours pour nous dégager, tandis que l’info allait circuler sur radio-tour via un confrère bâlois qui passait par là. Malgré une légère commotion cérébrale, j’avais rassuré les copains de la TSR venus me retrouver à l’hôpital de Nyon et, après le feu vert des médecins, fini l’étape dans la voiture du réalisateur.

J’avais la tête enturbannée, je souffrais des côtes et après l’arrivée à Saignelégier il m’avait été très difficile de courir après le vainqueur, Phil Anderson.

A regret j’avais laissé mon camarade d’infortune, plus amoché que moi (double fracture tibia-péroné) et 2 heures plus tard on avait rejoint le peloton au col des Pontins, au-dessus de St.Imier. J’avais la tête enturbannée, je souffrais des côtes et après l’arrivée à Saignelégier il m’avait été très difficile de courir après le vainqueur, Phil Anderson, avec un micro cablé dans la main droite, un parapluie dans la gauche et mon cahier de notes coincé sous le bras pour lui éviter de prendre la pluie.

Grâce à la présence sur place de Courrier romand, on bénéficiait cette année-là d’un plateau et de 2 caméras pour l’émission , et notre invité, Paul Köchli, avait été étonné de se retrouver en direct avec un homme amoché pour commenter les images… La maquilleuse avait, certes, pu redonner à mon visage un aspect acceptable mais j’étais tout de même apparu à l’antenne avec un énorme pansement sur le front !

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