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Pandémie coronavirus

« Une année de plus pour nous préparer »

Robin Froidevaux devra ronger son frein ces prochaines semaines. Image: Guy Swarbrick

Robin Froidevaux est l’un des meilleurs pistards du pays. Récent sixième des Championnats du monde à Berlin en poursuite par équipes, il doit s’adapter à la nouvelle situation qui règne en Suisse et le report des JO en 2021.

Fin février, Robin Froidevaux avec ses trois coéquipiers Claudio Imhof, Stefan Bissegger et Cyrille Thièry, a assuré la qualification olympique au « quatre helvétique ». Il fallait finir dans les huit premiers pour aller à Tokyo, les Suisses ont terminé huitièmes avec 66 millièmes (!) d’avance sur le Japon. Sixième du classement final, le « quatre » helvétique n’était pas parfaitement satisfait de ses performances. « Nous avons été déçus par nos temps, avoue Robin Froidevaux. Nous avons débriefé. La préparation n’avait peut-être pas été optimale. Mais nous avons quand même décroché le billet pour les Jeux, c’était bien là notre principal objectif. »

Rentré de Berlin, Robin Froidevaux s’était octroyé une pause de cinq jours avant de s’envoler pour Majorque en compagnie des juniors suisses. « J’aime bien rouler là-bas. Les routes sont belles et le climat est bon. » Le Vaudois est rentré à la mi-mars en Suisse alors que le pays basculait dans le confinement modéré. « Il était temps de quitter l’Espagne. Juste après notre départ, il n’était plus possible de rouler. Il fallait rester chez soi. » Membre de l’équipe continentale Akros-Excelsior-Thömus, Robin Froidevaux (21 ans) devait ensuite s’envoler pour la France pour y disputer la course Paris – Troyes avant d’enchaîner les classiques Gand – Wevelgem et Tour des Flandres pour les moins de 23 ans. « Tout d’un coup, on a appris que toutes les courses étaient annulées ou reportées. »

Alors le Vaudois est resté chez lui à St-Saphorin-sur-Morges. La Suisse n’ayant pas encore instauré un confinement total à la française, il profite du beau temps pour effectuer des sorties en vélo en compagnie de membres de sa famille. « Jamais plus de deux ensemble. Je trouve que le comportement des automobilistes est plus attentionné dans cette période difficile. Il y en a toujours un ou deux pour nous montrer leur agacement parce qu’on ne reste pas confiné. D’autres le comprennent mieux parce que c’est notre métier. » Il alterne aussi avec des entraînements sur rouleaux. « On peut faire des sorties pas trop longues sur les rouleaux comme tester les sprints par exemple. » Avec toutes ses activités, Froidevaux n’est pas encore menacé par la prise de poids…

Un programme chamboulé

Alors que le Vaudois entrevoyait un beau printemps sur le vélo à disputer des courses sur route, tout son programme a brusquement été chamboulé. On ne courra pas avant longtemps en Europe. Dès le mois de juin, Froidevaux devait rejoindre à Granges ses compatriotes pistards pour la préparation finale en vue des Jeux. Aujourd’hui que les Jeux de Tokyo sont renvoyés en 2021, tout le programme va être remodelé. « Je vois au moins un avantage à ce report. Ca nous laisse une année de plus pour nous préparer. Et il n’y aura que trois ans à attendre entre Tokyo et les Jeux de Paris en 2024. Et ça, c’est appréciable », souligne-t-il.

ATS

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