«Give me five» avec Patrick Schelling

Patrick Schelling : Un bilan très positif. L’équipe est parvenue à montrer le maillot en prenant part à des échappées et dans les sprints avec Fabian Lienhard. Mon Tour de Suisse ne commence véritablement que maintenant et je suis donc content de n’avoir perdu nulle part de temps inutile.

Je suis un grimpeur et je vise souvent le classement général. J’ai un plutôt bon instinct tactique et je me qualifierais comme quelqu’un qui sait garder son calme.

On peut à nouveau dire que je suis quelqu’un de calme (il sourit). Je suis plutôt du genre réservé et non pas un homme de grands discours. D’un autre côté, je suis quelqu’un de sensible ; je comprends les gens et je sais bien les écouter.

Disputer la boucle national a toujours été l’un de mes objectifs. Je me suis souvent demandé à quoi cela pouvait ressembler. Mais je n’aurais jamais cru que cette course et ses à-côtés étaient si grands.

Je roulerai probablement à vélo exclusivement pour le plaisir. Peut-être aurai-je fondé une famille et que ma vie n’aura plus rien à voir avec le cyclisme. Ou peut-être que je ferai quelque chose pour aider la relève.