Tour de Suisse
«Give me five» avec Claudio Imhof
Claudio Imhof (à gauche): « J’ai encore et toujours l’impression d’être dans un rêve. » Image: Sam Buchli
Dans cette section, nous donnons tour à tour la parole à un membre de l’équipe Swiss Cycling. Aujourd’hui, c’est Claudio Imhof qui passe sur le gril au sommet du Gothard.
- Comment as-tu vécu ta dernière journée avec le maillot de meilleur grimpeur ?
Claudio Imhof : Ce n’était pas la dernière ! Bernal m’a certes dépassé au niveau des points, mais tant qu’il porte le maillot jaune et que je suis deuxième du classement, je peux continuer à le porter. J’aurais aimé me glisser dans l’échappée mais le rythme était trop élevé pour moi dans l’ascension. Du coup, j’ai roulé en mode économie d’énergie sur la montée du Gothard en prévision du contre-la-montre de samedi.
- Comment décrirais-tu le cycliste Claudio Imhof ?
Sur ce Tour plutôt grimpeur, sinon rouleur. Et surtout un athlète qui ne lâche jamais rien.
- Comment décrirais-tu la personne Claudio Imhof ?
Je suis quelqu’un de calme, déterminé et joyeux.
- Tu disputes ton premier Tour de Suisse. Qu’est-ce que cela signifie pour toi de participer à la boucle nationale ?
J’ai encore et toujours l’impression d’être dans un rêve. La longue échappée à Langnau, avec de nombreux spectateurs au Chuderhüsi, a été aussi épuisante que forte en émotions. Depuis ce moment, le reste n’est que du bonus.
- A quoi ressemblera la vie de Claudio Imhof dans dix ans ?
J’espère que je serai toujours assis sur la selle d’un vélo ou du moins que je serai toujours actif dans le monde du vélo d’une manière ou d’une autre.
