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Tour de Romandie

Tour de Romandie: Swiss Cycling avec une équipe hétéroclite

Marcello Albasini (à dr.) passera le flambeau à son fils Michael à l’occasion du Tour de Romandie. Image: Keystone-ATS

Pour la deuxième fois après 2019, Swiss Cycling pourra aligner une équipe au départ du Tour de Romandie. Sept coureurs venus d’horizons différents seront regroupés sous la bannière de la fédération.

La boucle romande servira également de passage de témoin entre le père Marcello Albasini et le fils Michael Albasini, au poste d’entraîneur national. Le premier sera dans la deuxième voiture de service tandis que le deuxième se trouvera au volant au premier échelon de la course.

Cette passation de pouvoirs ne devrait pas occasionner de remous. Michael Albasini n’aura pas besoin de beaucoup de persuasion pour que les coureurs adhèrent à ses conseils sur les routes romandes. Ne s’est-il pas imposé à sept reprises au Tour de Romandie ces dernières années ?

Invitée il y a une dizaine de jours, l’équipe de Swiss Cycling a dû être mise sur pied dans un délai très bref. Elle regroupera des routiers, des pistards et même un spécialiste de VTT, Mathias Flückiger, qui était déjà de l’aventure en 2019. Les spécialistes de la piste Claudio Imhof et Cyrille Thièry, membres du quatre par équipes qualifié pour les JO, viendront parfaire leur forme et se mettre au service des Simon Pellaud ou Joel Suter.

Le Valaisan pourra-t-il attirer la lumière sur lui comme ce fut le cas en 2019 quand il est allé décrocher le maillot de meilleur grimpeur ? Depuis quelques semaines, Pellaud endosse plutôt le maillot de la poisse. Après avoir remporté la dernière étape d’une course au Vénézuela, le coureur de l’équipe Androni a été moins heureux à son retour en Europe. Les Strade Bianche et Tirrero-Adriatico ne se sont pas déroulés comme il l’aurait voulu. Lors de la dernière étape, il est tombé se blessant au coude et il fut contraint de renoncer à Milan – Sanremo en raison d’une boursite.

Il pensait se refaire une condition à l’occasion du Tour de Turquie mais après deux tests PCR négatifs en Suisse et en Italie, il subissait un test positif au coronavirus à son arrivée en Turquie. Il dut s’astreindre à une semaine de quarantaine dans un hôtel turc.

« L’édition 2019 avait été l’un des points culminants de ma carrière. Je sais bien qu’on m’attend cette année. Je ne possède pas la même condition suite à tous mes problèmes. Je pense que les étapes valaisannes seront trop dures pour battre les clients du général. Je me focalise sur les étapes de St-Imier et d’Estavayer », précise le Valaisan.

Texte: Keystone-ATS

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