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Bien s’alimenter lors de l’entraînement hivernal

En cyclisme de compétition, l’entraînement hivernal diffère quelque peu de l’entraînement estival. Le froid ou encore l’humidité forcent les organismes à raccourcir en partie les séances d’entraînement, voire à utiliser des alternatives d’entraînement en salle. C’est d’autant plus le cas en cette période marquée par le coronavirus, où il n’est pas simple de déplacer l’entraînement sous des latitudes plus favorables. Il est donc pertinent de se poser la question quant à l’adaptation du régime alimentaire à la phase d’entraînement ou au cadre d’entraînement différent.

D’un côté, la réduction du volume d’entraînement (séances raccourcies, moins de séances, etc.) est synonyme de consommation énergétique plus faible. Lorsque l’on utilise moins d’énergie, il est logique d’en fournir moins à son organisme. A cela s’ajoute le fait que l’un(e) ou l’autre cycliste souhaite se débarrasser des kilos en trop accumulés durant les Fêtes de fin d’année. Il faut donc créer un déficit énergétique ou un bilan énergétique négatif afin de perdre de la masse graisseuse au cours des semaines qui suivent. Et ce, tout en veillant à maintenir l’apport en protéines, réparti sur trois à quatre portions par jour. De cette manière, on s’assure qu’il n’y aura pas de perte de masse musculaire et que la capacité de performance sera maintenue. Il vaut en outre la peine de ne pas renoncer à l’apport énergétique durant les séances d’entraînement intensives. La méthode idéale consiste à réduire cet apport énergétique les jours de séances plus légères et/ou les jours de repos.  

Lorsque l’on s’entraîne principalement à l’intérieur, l’accent doit être mis en premier lieu sur l’hydratation. Les températures élevées qui règnent dans les espaces clos, l’absence de vent et les charges potentiellement plus fortes sont autant de facteurs qui augmentent le taux de transpiration. Autrement dit, on perd énormément de liquide en peu de temps. C’est pourquoi il est utile de se peser avant et après la séance d’entraînement en salle afin de quantifier la perte de liquide et mieux adapter la quantité de boisson à ingérer lors de la prochaine séance d’entraînement (pour plus d’informations, lire cet article en allemand : https://www.ssns.ch/sportsnutrition/trinkmengenrechner/). On ne devrait jamais terminer une séance d’entraînement plus lourd qu’avant la séance. En cas de perte de poids, celle-ci ne devrait jamais dépasser 4% du poids corporel. Les athlètes qui préfèrent s’entraîner à l’extérieur malgré le froid peuvent emmener avec eux des boissons chaudes s’ils aiment ça et les tolèrent. Dans ce cas, il vaut la peine d’investir dans un bidon qui conserve la chaleur des boissons même par des températures glaciales.  

En résumé : lorsque le cadre de l’entraînement ou le volume d’entraînement évolue, l’alimentation doit également être adaptée à ces nouvelles « conditions ». En particulier lorsque l’on souhaite perdre du poids après les Fêtes de fin d’année, il est intéressant de se pencher davantage sur son régime alimentaire afin de se débarrasser des kilos superflus sans perdre de masse musculaire.

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En tant qu’athlète, Joëlle Flück (1986) est montée sur le podium à plusieurs reprises lors des Championnats suisses d’athlétisme. En tant que scientifique, la Soleuroise titulaire d’un doctorat en nutrition sportive conseille l’équipe nationale féminine de Swiss Cycling. En tant que chroniqueuse enfin, elle écrit sur les stratégies en matière de calories ainsi que sur le sens ou l’absurdité des expériences avec des suppléments.

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