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Tour de Romandie féminin

Une 4e édition synonyme d’innovations

Lors de l’édition précédente, Elise Chabbey avait été sacrée meilleure Suissesse. Image: Keystone

La 4e édition du Tour de Romandie féminin se tiendra de vendredi à dimanche sur les routes vaudoises et valaisannes. Tour d’horizon des enjeux sportifs et organisationnels de l’évènement avec Richard Chassot, directeur de l’épreuve.

Sur la course à étapes de trois jours, l’organisation propose un tracé « suffisamment attractif pour cette deuxième partie de saison avec les Mondiaux en point de mire, sans faire quelque chose de trop dur au sortir du Tour de France Femmes », a détaillé Richard Chassot lors de la présentation du TDRF. L’épreuve fait par ailleurs l’objet d’un test supervisé par l’UCI, qui vise un meilleur suivi GPS des athlètes afin d’éviter de perdre un temps précieux en cas d’accident.

Une nouveauté au début

Le chrono de 4,4 km de long avec près de 300 m de dénivelé promet de faire sortir du bois les favorites dès la 1re étape entre Huémoz et Villars-sur-Ollon. C’est la grande nouveauté de cette édition du TDRF, qui n’avait jamais connu de contre-la-montre lors de ses trois précédentes éditions.

« C’est difficile de placer un chrono sur trois jours. Mais je ne voulais pas plomber le classement général après une étape, c’est pourquoi il est si court », précise le Fribourgeois. Samedi, l’étape ralliant Conthey à La Tzoumaz sera décisive. Après 110 kilomètres dans la Vallée du Rhône, les coureuses s’affronteront sur une montée finale de plus de 1000 m de dénivelé. « On veut des ascensions finales qui soient dures, on veut que ça dynamite la course », martèle Richard Chassot.

En l’absence de la Bernoise Marlen Reusser et de la Néerlandaise Demi Vollering, la Polonaise Katarzyna Niewiadoma est favorite dans la course au maillot jaune. Côté suisse, la Genevoise Elise Chabbey a coché la dernière étape de ce TDRF. Disputée autour d’Aigle, celle-ci semble réservée aux baroudeuses avec cinq ascensions pour un total de 1404 m de dénivelé répartis sur 122,1 km.

Un avenir incertain

L’avenir de l’épreuve est cependant en suspens. « Le cyclisme vit essentiellement sur le sponsoring, et lorsque l’économie va moins bien, c’est plus compliqué pour nous », acte Richard Chassot, qui s’estime chanceux de pouvoir « compter sur des soutiens fidèles ».

Source: Keystone-ats

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