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Giro d’Italia

Stefan Küng lorgne le maillot rose

Image: Groupama-FDJ

Stefan Küng prendra le départ du Giro pour la première fois depuis 2016. Le Thurgovien revient ambitieux sur les routes italiennes. Un succès dans le contre-la-montre initial samedi lui offrirait le maillot rose.

Cette édition du Giro est particulièrement attractive pour les rouleurs avec trois contre-la-montre individuels. De quoi inciter Küng à changer son programme et à revenir sur le Tour d’Italie, course qu’il ignore depuis sept ans.

Toutefois, la concurrence sera rude pour conquérir le premier maillot rose dans les Abruzzes. La « crème de la crème » des rouleurs sera au départ dans la petite bourgade de Fossacesia. Primoz Roglic, le champion olympique de Tokyo, Remco Evenepoel, le champion du monde en ligne, l’Italien Filippo Ganna, le double champion du monde de la spécialité, seront autant de concurrents de premier plan pour le Thurgovien. Et encore, il aurait dû affronter le champion du monde en titre, le Norvégien Tobias Foss, mais ce dernier est forfait en raison du Covid.

Médaillé à plusieurs reprises contre la montre, Küng ne doit pas se cacher de l’opposition. Mais tous ses principaux adversaires ont fêté des grands succès dans les « chronos ». Pour le rouleur de l’équipe Groupama, il n’y aura qu’un objectif samedi: gagner. « C’est comme ça. Je me trouve dans un état d’esprit très positif parce que j’ai conscience que je les ai déjà tous battus dans cet exercice », relève Küng.

A l’occasion de son seul contre-la-montre cette année, il s’était imposé en février sur le Tour d’Algarve. Ganna et Foss avaient suivi aux rangs 3 et 5. Cela donne la pêche à Küng. « Je suis très confiant, également parce que mon vélo de contre-la-montre a été retravaillé. »

Les signes avant-coureurs semblent également aller dans le sens de Küng, qui a disputé une bonne saison de classiques avec un sixième rang au Tour des Flandres et un 5e à Paris – Roubaix. Ensuite, le jeune père de famille a pu prendre une semaine de récupération, toutefois légèrement perturbée par une grippe intestinale, avant de se lancer dans la préparation du Giro.

Il a décidé de renoncer à un bloc d’entraînement à Teneriffe et également à son habituel séjour en altitude au Säntis en raison du froid et du mauvais temps. Toutefois pour ne pas abandonner les bienfaits d’un entraînement en altitude, Küng a dormi chez lui dans une chambre spécialement équipée. « Avec des générateurs, je peux simuler une situation en altitude. C’est pourquoi entre les entraînements, j’ai essayé de passer le maximum d’heures dans cette pièce. » D’autres coureurs comme son voisin Stefan Bissegger utilisent également cette technique.

Dans ce Giro où la participation suisse se limitera aux deux coureurs de l’équipe Groupama avec Küng et Fabian Lienhard, suite au forfait de dernière minute de Gino Mäder pour cause de Covid, la victoire finale devrait se jouer entre le Belge Remco Evenepoel et le Slovène Primoz Roglic. Vainqueur surprenant l’an dernier, l’Australien Jai Hindley (Bora) ne sera pas au départ cette année.

Roglic, déjà trois fois vainqueur du Tour d’Espagne, cherchera, à 33 ans, à enfin remporter un Giro, qu’il n’a plus disputé depuis 2019 et sa troisième place finale. Désormais fidèle à sa manière de se préparer avec un programme minimal, le double vainqueur du Tour de Romandie n’a disputé que Tirreno – Adriatico et le Tour de Catalogne cette saison avec victoire à la clé dans les deux courses.

Son plus grand rival, Evenepoel a été à peine plus actif. Il a commencé la saison au Tour de San Juan en Argentine, puis a remporté l’UAE Tour, avant d’être battu de 6 » par Roglic au Tour de Catalogne. Après une pause de près d’un mois, le Belge a éclaboussé de son talent Liège – Bastogne – Liège. Les deux hommes ont, bien sûr, suivi une préparation poussée au pied du volcan Teide à Teneriffe.

Keystone/ats

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