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Tour de Romandie

Martinez fait coup double, Küng et Bissegger économisent leurs forces

Image: Keystone

Le Français Lenny Martinez s’est adjugé l’étape-reine du Tour de Romandie samedi à Thyon 2000 en battant sur la ligne le Portugais Joao Almeida, et endosse le maillot jaune de leader. En difficulté dans une dernière ascension passionnante, Remco Evenepoel a perdu trop de temps pour espérer remporter le classement général. Tandis que les favoris se battaient pour des secondes, les Suisses Stefan Küng et Stefan Bissegger se sont montrés discrets, afin de préserver leurs forces pour le contre-la-montre final dimanche à Genève.

A 21 ans, Martinez a signé son deuxième succès sur le World Tour après celui acquis lors de la 5e étape de Paris-Nice en mars. Le grimpeur de poche de l’équipe Bahrain (168 cm, 52 kg) a devancé celui qui se dessine désormais comme le favori numéro 1 à la victoire finale: Joao Almeida (UAE).

Les deux hommes se sont livré un joli mano à mano dans les derniers kilomètres de l’interminable montée vers Thyon 2000 (20,2 km à 7,7% de moyenne) après avoir lâché les vainqueurs des deux précédentes étapes, l’Australien Jay Vine (UAE) et le surprenant Italien Lorenzo Fortunato (Astana).

Le Portugais a bien essayé de partir seul vers la victoire, mais il n’a pas réussi à distancer Martinez. « Je ne voulais pas qu’on fasse du surplace alors je lui ai proposé de passer des relais chacun notre tour et de se régler au sprint », a expliqué le Cannois en conférence de presse.

Au départ de Sion, le Français David Gaudu avait pronostiqué une victoire de son ancien coéquipier chez Groupama-FDJ. « Je lui ai répondu que j’allais attaquer au pied de la dernière montée. Mais c’était pour rigoler, je ne suis pas encore Tadej Pogacar », s’est marré son jeune compatriote.

Grâce aux 10 secondes de bonifications réservées au vainqueur, Lenny Martinez s’est également offert le maillot jaune, son compatriote Alex Baudin ayant craqué dès les premiers pourcentages de la montée vers Thyon 2000. Le nouveau leader ne compte toutefois que deux secondes d’avance sur Fortunato et trois sur Almeida à la veille du contre-la-montre final.

« En étant réaliste, ça va être chaud de le garder car Joao est un meilleur rouleur. Mais si j’arrive à rester sur le podium, ce serait une super semaine pour moi, avec cette victoire d’étape », a déclaré le jeune Français.

Remco Evenepoel, la star de ce Tour de Romandie, a pour sa part flanché dans l’ascension finale. Le Belge a calé à 8 km de l’arrivée, mais il a su limiter la casse pour terminer au 11e rang, à 1’29 » de Martinez.

« J’ai fait ce que je pouvais faire. Je n’avais pas les meilleures jambes. On a sans doute perdu trop de temps pour remporter le général, mais je vais essayer de tout donner demain », a commenté le double champion olympique à l’arrivée, visiblement marqué par l’effort.

Cette étape-reine a été marquée par la longue échappée de trois hommes: Louis Barré, Julien Bernard et Ben Zwiehoff. Ce dernier, l’un des grands animateurs de cette boucle romande, a relâché son effort dans la dernière descente après s’être assuré le tricot de meilleur grimpeur. Le peloton a ensuite rattrapé Bernard, le dernier fuyard, au pied de l’ultime ascension.

Le meilleur Suisse du jour, Roland Thalmann, a franchi la ligne avec dix minutes de retard. Stefan Küng et Stefan Bissegger sont également arrivés dans les délais – mais pour eux, l’objectif est clair : le contre-la-montre individuel de 17 kilomètres dimanche à Genève. Le parcours n’est pas entièrement plat, mais pourrait leur convenir. Les deux Thurgoviens se sont manifestement préservés samedi et devraient aborder leur discipline de prédilection avec une forte motivation. Keystone/ats

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