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Tour de Suisse Women

Marlen Reusser: « Tous les voyants sont au vert »

Nouvelle situation : chez Movistar, Marlen Reusser est la leader incontestée. Image: Movistar Team

Marlen Reusser (33 ans) vise la victoire au Tour de Suisse Women, qui débute jeudi à Gstaad. La Bernoise a retrouvé la grande forme après une année 2024 difficile en raison d’un long Covid.

Vous avez gagné de belle manière le Tour de Burgos en mai. Qu’attendez-vous maintenant de la boucle nationale?
Marlen Reusser: Après le Tour de Burgos, je me suis rendue à Andorre pour m’entraîner en altitude. Je suis de retour en Suisse depuis dimanche soir. J’ai eu de nombreux rendez-vous, de sorte que j’ai pu un peu moins me reposer que ce que je pensais. Le Tour de Suisse est une affaire de coeur pour moi, et je pense ne pas avoir perdu ma forme ces derniers temps.

Vous aviez gagné il y a deux ans. Est-ce que le parcours de cette année vous convient?
Pas particulièrement, je dirais. Ce qui est beau, c’est qu’on passe dans ma région. Il y aura beaucoup de gens de ma famille au bord des routes.

Qu’est-ce qui manque selon vous entre Gstaad et Küssnacht am Rigi tout au long de 500 km pour 7000 m de dénivellation?
J’aurais évidemment aimé qu’il y ait un contre-la-montre et un très long col. Mais l’épreuve est très très cool et les meilleures coureuses du monde seront présentes. C’est très excitant.

Que doit-il se passer pour que vous soyez contente dimanche au terme du Tour?
J’ai très envie de faire une bonne course, pleine de courage. On ne peut pas parler de résultat avant de rouler. Mais je crois qu’on va essayer quelque chose avec l’équipe. On espère être performantes et que cela nous apporte la victoire.

Ces dernières années, vous étiez dans l’équipe SD Worx, qui dominait le World Tour avec Demi Vollering, Lotte Kopecky et vous. Qu’est-ce qui a changé depuis votre passage chez Movistar?
Avec Movistar, je suis la leader pour les courses par étapes et pour les classiques printanières. C’est quelque chose de spécial pour moi. Je viens d’une équipe qui avait sous contrat les trois meilleures coureuses du monde, je ne pouvais donc souvent pas jouer ma carte personnelle. Pour moi, c’est donc une situation totalement nouvelle et magnifique.

L’an passé, vous avez souffert pendant des mois d’un long Covid et manqué toutes les courses importantes. Comment avez-vous pu retrouver si vite la forme?
C’est une très bonne question, que l’on se pose aussi souvent nous-mêmes. Un élément important, c’est que je n’avais rien de cassé. Je souffrais d’épuisement chronique. Mais dès que c’est allé mieux, j’ai pu recommencer à m’entraîner normalement. Depuis, il n’y a pas eu de rechute. Tous les voyants sont à nouveau au vert. Je me sens bien, et cela paie en course.

Si vous aviez été arrêtée par une fracture, les choses auraient été plus simples?
Absolument. Cela aurait été beaucoup plus facile à gérer, comme le savent tous ceux qui sont passés par un tel diagnostic. Mais dans mon cas, c’était extrêmement frustrant. Après, une telle période aide aussi à relativiser la vie, on la voit de manière un peu différente. Il est important d’avoir de la joie.

Après le Tour de Suisse, vous aurez un autre objectif avec le Giro. Et ensuite?
Le Giro commencera le 6 juillet à Bergame par un contre-la-montre. Après, le parcours semble a priori devoir me convenir. Toute l’équipe abordera cette épreuve comme une priorité. Plus loin, il y aura le Tour de France et les Mondiaux au Rwanda. Mais je prends les choses l’une après l’autre.

Est-ce peut-être une leçon tirée de l’an passé?
Tout à fait. J’ai souvent évoqué certaines courses et certains objectifs, et au final je n’ai pas pu courir. C’est pourquoi, après le Tour de Suisse, je donnerai tout au Giro. Gagner quelque chose en Italie serait mega cool.

Interview: Keystone-ATS

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