Linda Indergand : Un air d’hiver à Pâques

Disons-le d’emblée : ce n’était pas tout à fait mon premier vélo, car j’avais déjà enfourché un tricycle un peu plus tôt. Mais celui sur la photo était mon premier vélo digne de ce nom; on peut aussi voir mon grand frère Reto.

Je suis allée au magasin de cycles avec mes parents et j’ai eu le droit de choisir un vélo. A ce moment-là, je n’ai pas fait attention au poids ou aux composants.

La seule chose qui comptait, c’était le look ou la couleur.

Je ne sais plus exactement, mais je devais avoir cinq ou six ans à l’époque. Une chose est certaine en revanche : j’ai reçu ce vélo à Pâques. Bien qu’il ait neigé pendant la nuit, j’ai voulu tester mon vélo tout de suite. Comme on dit, il n’y a pas de mauvais temps, que des mauvais vêtements. J

J’ai fait mes premiers tours avec ce vélo, puis je suis allée avec lui à l’entraînement pour enfants à l’IG Radsport Uri. Nous y avons appris le b.a.-ba du cyclisme de façon ludique, et c’est donc probablement là que j’ai posé les bases de ma carrière. En famille aussi, nous étions souvent sur le vélo, et la fièvre cycliste m’a ainsi saisie de bonne heure. Elle ne m’a plus jamais quittée.

J’étais vraiment fière de moi et de mon vélo, et c’est également avec lui que j’ai disputé mes premières courses. Quand j’ai grandi, on a ensuite donné le vélo à une voisine. Et il se trouve que cette fille l’a aussi beaucoup aimé !