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L’important à savoir sur le pouls au repos des cyclistes

Le pouls fournit un certain nombre d’informations importantes. La rapidité du retour du pouls à sa valeur de repos après l’effort renseigne sur l’état d’entraînement. Une élévation du pouls au repos peut indiquer un surentraînement, un stress ou une maladie.

La meilleure mesure du pouls au repos s’effectue le matin au réveil, pendant que l’on est encore allongé tranquille au lit. Le pouls se prend en posant deux doigts à la face interne de l’avant-bras, près du poignet, du côté du pouce. On compte le nombre de pulsations pendant 30 secondes et on multiplie le résultat par deux pour obtenir le pouls au repos par minute. C’est encore plus simple avec un pulsomètre. Pour s’assurer que l’appareil mesure correctement (notamment lors de la prise du pouls au poignet), il est bon de contrôler de temps à autre les valeurs relevées par le pulsomètre avec la prise manuelle des pulsations. Ne pas prendre de café avant d’effectuer la mesure, car la caféine qu’il contient accélère le pouls.

 

Quelle est la valeur normale du pouls au repos

Il n’y a pas de valeur considérée comme normale. Le pouls au repos varie d’une personne à l’autre, mais il est relativement constant chez un individu donné. Il est généralement compris entre 60 et 80 pulsations par minute chez un adulte en bonne santé. Il est en revanche parfaitement normal, par exemple, que le cœur d’un marathonien au repos ne batte que 40 fois par minute, voire moins. Le pouls au repos d’un athlète est généralement inférieur à celui d’un non-sportif et les sportifs d’endurance ont souvent un pouls plus bas que celui des pratiquants de sports de force.

 

Que dit la fréquence du pouls

La fréquence du pouls renseigne tout autant sur l’état d’entraînement du cycliste que sur son état général. Plus le pouls revient vite à sa valeur au repos après l’effort, meilleur est l’état d’entraînement, qui est directement conditionné par l’endurance de base. Après une phase d’entraînement éprouvante, le pouls au repos peut être légèrement supérieur à d’habitude. Une élévation plus prolongée de la fréquence du pouls au repos peut indiquer un surentraînement du cycliste. Un pouls accéléré peut aussi être un signe de stress ou indiquer une maladie sérieuse.

 

Les facteurs qui influencent le pouls au repos

Le pouls se modifie avec l’âge (le cœur bat plus vite chez l’enfant que chez l’adulte) et avec l’heure de la journée. Il est notamment influencé par les conditions météorologiques et par divers médicaments. Diverses maladies peuvent se manifester par un pouls plus rapide, plus lent ou irrégulier. Le pouls s’accélère par exemple en cas d’infection aiguë, il peut battre moins vite en cas d’hypothyroïdie ou devenir irrégulier en cas de fibrillation auriculaire. D’autres troubles du rythme cardiaque peuvent ralentir ou accélérer le pouls.

 

Le pouls maximal

C’est le pouls le plus haut qu’une personne peut atteindre. Le pouls maximal se caractérise lui aussi par une grande variabilité individuelle. Les formules qui peuvent être utilisées pour le calculer (par exemple 220 moins l’âge en années) donnent rarement des résultats exacts.

 

Conseils

  • Toujours effectuer la mesure du pouls au repos dans des conditions identiques.
  • En cas de modification du pouls au repos, il est préférable de demander conseil à un spécialiste.
  • S’il apparaît en même temps des symptômes tels que des vertiges ou des douleurs thoraciques, il faut consulter rapidement un médecin.
  • Chez les personnes en bonne santé, le pouls correspond au nombre de battements cardiaques. En présence de certaines arythmies, la fréquence du pouls peut être inférieure à la fréquence cardiaque.
Le pouls

À chaque battement, le cœur éjecte du sang dans les artères. Une onde de choc se propage le long des parois artérielles, qui se dilatent alors très légèrement puis se rétractent. Cette onde de pouls peut être perçue au doigt sur les grosses artères superficielles. Le cœur d’un sportif entraîné propulse plus de sang par battement que celui d’une personne non entraînée. Ce qui explique qu’un entraînement d’endurance régulier réduit généralement le pouls au repos.

Dr méd. Hanspeter Betschart, co-responsable de l’équipe médicale de Medbase Abtwil, spécialiste en médecine interne générale FMH, médecine du sport SSMS, échographie de l’appareil locomoteur SSUM
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