Devenir fan

Bilan CO2

Les émissions de Swiss Cycling sous la loupe

Image: Maxime Schmid

Dans le cadre de son engagement pour un cyclisme plus durable, Swiss Cycling a réalisé pour la première fois un bilan carbone sur l’année 2022. La mobilité et les voyages de délégation représentent les deux pôles d’émissions les plus importants.

L’analyse des activités d’une organisation est une étape primordiale pour prendre des actions efficaces. Ce constat vaut aussi bien pour des domaines d’activités spécifiques que dans le domaine de la protection de l’environnement. Dans le cadre de sa démarche pour rendre le cyclisme plus durable, Swiss Cycling a effectué une mesure de l’empreinte carbone de ses activités sur l’année 2022. Pour ce premier bilan carbone, la fédération s’est concentrée sur le cœur de ses activités, à savoir le sport de compétition et les services (voir méthodologie ci-dessous). Les émissions de Swiss Cycling en 2022 s’élèvent à 1’059 tonnes d’équivalent CO2 (unité de mesure pour les gaz à effet de serre). Cette valeur correspond à l’empreinte annuelle de 78 personnes vivant en Suisse ou celle de 212 vols en avion autour du monde.

Les voyages de délégation des équipes nationales représentent le principal pôle d’émissions (82% du total). Ces émissions se partagent entre les déplacements (63%) et l’hébergement (19%). Les déplacements des athlètes, des entraîneurs et du staff pour les différents cadres et disciplines sur les compétitions et les camps d’entraînement constituent donc le défi majeur de la fédération concernant les émissions de gaz à effets de serre, qui contribuent au dérèglement climatique. Les vols en avions endossent la majeure partie de la responsabilité pour ces déplacements des délégations – ils représentent 38% du total, contre 25% pour les déplacements par la route.

En comparant par secteur d’activité, la mobilité représente la principale cause d’émissions de la fédération (77% du total des émissions). La mobilité peut être divisée de la manière suivante : voyages des délégation (63%), déplacements professionnels des collaborateurs/rices (11%), déplacement des collaborateurs/rices entre leur domicile et le lieu de travail (3%).

La consommation de matériel compte pour 4% des émissions totales. Dans ce domaine, le magazine Ready to Ride publié deux fois par an constitue la part principale (à travers la consommation de papier imprimé). Enfin, l’énergie consommée et les déchets produits au siège de la fédération à Granges représentent une part minime d’émissions.

Selon les directives du GHG Protocol (Greenhouse Gas Protocol), les rejets de gaz à effet de serre sont répartis parmi les scopes 1, 2 et 3 selon leur origine. La majorité des émissions de Swiss Cycling provient du Scope 3 (88%). Il s’agit donc d’émissions indirectes, plus difficiles à contrôler, puisqu’elles sont produites en amont et en aval des activités de la fédération.

Ce bilan CO2 représente un premier état des lieux chiffré de l’impact sur l’environnement de la fédération. Une analyse détaillée des résultats permettra de dégager des orientations prioritaires et des objectifs qui figureront dans la stratégie durabilité. Des mesures seront également déterminées pour permettre de réduire l’empreinte carbone de la fédération.

Pour plus d'informations

Méthodologie

Le bilan CO2 a été réalisé avec l’outil Smart 3 (MyClimate) et certifié par la fondation MyClimate, avec le soutien de l’agence de consulting spécialisée dans la durabilité dans le sport Acting Responsibly. La démarche a été effectuée selon la norme internationalement reconnue « The GHG Protocol : A Corporate Accounting and Reporting Standard » qui inclut les gaz à effet de serre pertinents pour le climat relevant du contrôle opérationnel de l’entreprise.

Le périmètre de la mesure inclut le cœur des activités de Swiss Cycling, à savoir le sport de compétition et les services. Pour des raisons de limites de ressources et d’accès aux données, les événements organisés en Suisse, les projets spécifiques de formation et autres événements uniques ont été exclus du périmètre et seront mesurés individuellement au cours des prochaines années selon les objectifs formulés.

Le calcul de l’empreinte carbone est basé sur des données fiables récoltées au sein de la fédération. En cas de l’absence de données, des hypothèses ont été émises. Ces hypothèses sont recensées dans un document méthodologique exhaustif. Une fois entrée, les données sont traduites en tonne d’équivalent CO2, selon les équivalences de l’outil Smart 3. Les émissions sont finalement réparties en trois scopes, selon le « GHG Protocol ».

Votre navigateur n'est plus à jour. Veuillez< a href = "https://browsehappy.com/" target = "_ blank" > mettre à jour votre navigateur.