«Give me five» avec Gian Friesecke

Ma journée a plutôt bien commencé. J’ai pu prendre l’échappée avec Claudio. Puis je n’ai malheureusement pas eu les jambes pour faire mieux. Même si je reste sur ma faim concernant ma performance personnelle, je suis malgré tout très fier de Claudio, qui est à nouveau parvenu à défendre le maillot de meilleur grimpeur, et de Patrick, qui a terminé 9e grâce à une attaque dans le final.

Je me décrirais comme un coureur polyvalent. Je suis très à l’aise lorsqu’il faut rouler sur le plat. Mais je peux aussi obtenir de bons résultats en montagne quand je suis en bonne forme.

Je suis quelqu’un de joyeux et équilibré.

Disputer le Tour de Suisse avec l’équipe nationale est un rêve absolu qui est devenu réalité. Le symbole qui accompagne la croix suisse est énorme et nous le ressentons tous durant et après l’étape. Je n’aurais pas pu espérer mieux. Pour moi, c’est comme toucher le gros lot.

A vrai dire je n’en sais vraiment rien pour le moment. Bien sûr que j’ai des objectifs ; le cyclisme me tient à cœur et je serais heureux d’être toujours dans le monde du vélo dans 10 ans. On verra ce que l’avenir nous réserve.