« Des opportunités naissent presque toujours de tels changements »

Thomas Peter : Le bouleversement ne semble pas si important à première vue. Mais plus vous vous penchez sur la problématique, plus elle devient complexe. Cela commence avec l’évaluation des disciplines par Swiss Olympic, le thème des subventions, celui du calendrier…

La question est de savoir quelles compétitions auront lieux avant les JO. Par exemple de la récupération ou non des événements-tests olympiques. Nous devons réviser les concepts de sélection, définir nos compétitions de sélection internes. Mais cela ne pourra se faire que lorsque le calendrier de l’UCI sera disponible. Nous devrons en outre revoir certains aspects dans le domaine de la logistique.

Cette semaine, nous aurions dû expédier du matériel au Japon par cargo. Heureusement, nous avons pu arrêter ce transport à temps. Cela demande une nouvelle organisation. Nous avons également réservé des hébergements externes pour les athlètes dont les compétitions auront lieu en dehors de Tokyo. Nos vététistes et pistards ont besoin de chambres d’hôtel dans le cadre de la préparation. Les prix étaient déjà élevés pour cette année. On ne sait pas encore comment ils vont évoluer après la crise.

Là aussi, c’est un vrai chantier. Stefan Bissegger sera sous contrat avec une équipe du World Tour dès le début du mois d’août. Il n’est donc pas certain à cette heure qu’il sera disponible pour disputer la poursuite par équipes l’an prochain. David Graf aurait dû entamer son mandat d’entraîneur national de BMX à l’automne. Désormais, il veut logiquement prolonger sa carrière d’un an. Nous avons un certain nombre de cas comparables que nous devons maintenant examiner individuellement. Cela va des athlètes aux mécaniciens, en passant par les entraîneurs et physiothérapeutes.

Là aussi, c’est un vrai chantier. Stefan Bissegger sera sous contrat avec une équipe du World Tour dès le début du mois d’août. Il n’est donc pas certain à cette heure qu’il sera disponible pour disputer la poursuite par équipes l’an prochain. David Graf aurait dû entamer son mandat d’entraîneur national de BMX à l’automne. Désormais, il veut logiquement prolonger sa carrière d’un an. Nous avons un certain nombre de cas comparables que nous devons maintenant examiner individuellement. Cela va des athlètes aux mécaniciens, en passant par les entraîneurs et physiothérapeutes.

Des opportunités naissent presque toujours de tels changements. Mais on ne les voit qu’au deuxième coup d’œil, car les conséquences négatives ou supposées négatives prennent le dessus. Dans notre cas, je pense par exemple à Jolanda Neff. Personne ne sait si le temps à disposition aurait suffi pour qu’elle retrouve la forme après son grave accident. Si les dernières épreuves de Coupe du monde de BMX avaient été annulées et que les JO n’avaient pas été reportés, nous aurions manqué de très peu les billets olympiques pour nos athlètes femmes. Enfin, la réponse à cette question est aussi liée à l’âge.

Des talents prometteurs comme la vététiste Sina Frei, la spécialiste de BMX Zoé Claessens et le cycliste sur route Marc Hirschi ont une année de plus pour progresser à tous les niveaux. S’ils restent en bonne santé, ils seront plus forts en 2021 qu’en 2020. La situation est plus compliquée du côté des athlètes plus âgés. Pour eux, il s’agit en tout premier lieu de ne rien lâcher et de conserver leurs capacités de performance actuelles.