Alpen Challenge Lenzerheide

Le nom de l’Alpen Challenge n’a pas été choisi au hasard pour définir ce marathon cycliste. La course grisonne mène de la Biathlon Arena de Lenzerheide vers l’Albula et le Julier ou alors vers l’Albula, la Maloja et le Splügen. Dans les deux cas, le défi est complété par la montée finale vers Lantsch : « Et elle compte plus de dénivelé que le col du Julier lorsqu’on l’abord depuis l’Engadine comme nous », prévient Stefan Schwenke, chef du CO de l’Alpen Challenge. Il faut encore ajouter au parcours le plus court – 116,1 km pour 2838 m de dénivelé – une nouvelle portion en montée dans la deuxième partie de la descente. Sur le parcours le plus long, qui s’étend sur 190,6 km et atteint le chiffre spectaculaire de 4355 m de dénivelé, les données parlent d’elles-mêmes. « C’est un parcours que nous avons conçu pour être un ‘best of des Alpes’, véritablement », dit Schwenke.  « Il serait difficile de trouver une course avec plus de dénivelé qui offrirait autant de plaisir. »

Une fois le départ donné et après une courte descente, la course est lancée dans la montée vers l’Albula. Avec ses plus de 1300 m de dénivelé, cette ascension suit la route du patrimoine mondial des Chemins de fer rhétiques. Elle est considérée par beaucoup de cyclistes amateurs comme l’un des plus beaux cols des Alpes et elle n’est que le prélude aux temps forts offerts par le parcours. « L’Engadine, Saint-Moritz, les lacs de la Haute-Engadine, la descente de rêve de la Maloja par le Val Bregaglia et le détour par l’Italie, puis plus de 1700 m de dénivelé pour atteindre le Splügen, la symphonie des virages en direction de Rheinwald et la gorge de Viamala. On comprend parfaitement quand un participant s’arrête de temps en temps car il se doit de prendre des photos », s’enorgueillit Schwenke. Autant d’arguments qui ont convaincu un fabricant de douches autrichien d’élire l’Alpen Challenge Lenzerheide parmi les neuf meilleurs marathons cyclistes d’Europe.

A propos de choix : pour ceux qui ne sont pas encore sûrs du parcours de l’Alpen Challenge sur lequel ils souhaitent s’élancer, il est encore possible de décider sur place selon la forme ou la météo du jour. Ce n’est qu’à la bifurcation pour le Julier, après 63 km, que la séparation se fait entre le petit et le grand parcours. Ce dernier emprunte alors la direction de l’Italie. « Pour nous, c’est un défi logistique supplémentaire, mais nous nous en chargeons volontiers », ajoute Schwenke. Que l’aventure soit courte ou longue, les participants de l’Alpen Challenge doivent aimer grimper. « Les longues descentes sont quelque peu trompeuses en ce qui concerne la répartition du dénivelé », explique l’organisateur

Avec un total de 1500 participants au maximum, l’Alpen Challenge demeure à taille humaine malgré l’organisation professionnelle. « Cela nous permet de garantir un service et une sécurité maximaux. Nous souhaitons simplement offrir de la fascination cycliste à l’état pur. Et nous avons justement la chance de posséder dans les Grisons les plus beaux parcours pour le faire. Et lorsque l’on voit les visages marqués mais heureux sur la ligne d’arrivée, c’est le plus beau compliment que l’on peut recevoir. A ce moment-là, on comprend pourquoi l’on a travaillé pendant un an », sourit Schwenke.